Blog
Des emplois supprimés à Orvault - Horaires la poste

Des emplois supprimés à Orvault

23 mars 2021

À Orvault, la plateforme industrielle du courrier (PIC) perd le tri du courrier du Maine-et-Loire à Tours. En conséquence, 26 postes ont été supprimés. Ainsi, un appel à la grève a été lancé ce mardi 16 mars. Le lendemain même, trois syndicats, à savoir FO, Sud PTT et CGT l’ont reconduite.

Pour sauver leurs emplois, les postiers ont manifesté près des magasins de la route de Vannes en se battant ce mardi 16 mars. Dès 11 h, plus de quarante courriers de la PIC de La Poste ont soutenu les quatre syndicats, Sud PTT, la CGT, FO et la CFDT.

La raison de leur mobilisation ? Ils sont contre le transfert du tri du courrier du Maine-et-Loire vers la plateforme de Tours. Selon Emmanuelle Étienne, secrétaire du syndicat Sud PTT 44 et 85 « À sa création, la plateforme d’Orvault traitait les courriers de la Loire-Atlantique, puis, en 2008, ceux de la Vendée. Il y a trois ans, lorsque nous avons récupéré le courrier du Maine-et-Loire, la direction nous présentait ce transfert comme l’assurance de la pérennité du site. Il faut croire que cela n’était pas le cas… »

340 salariés travaillent sur le site orvaltais. Aux effectifs viennent s’ajouter 20 et 60 intérimaires. Par ce transfert à Tours, la PIC d’Orvault risquerait de perdre 26 emplois. Emmanuelle Étienne ajoute d’ailleurs « On nous annonce aussi entre 12 à 15 suppressions de postes sous prétexte de la baisse du trafic du courrier ». Dans un communiqué, la direction de La Poste constate également que depuis la crise sanitaire, l’activité courrier a fortement baissé de 17 % l’année dernière. « Un particulier envoyait 50 lettres par an en 2010. En 2019, il en envoyait 10, et en 2025, il n’en enverra plus que deux. »

Par ailleurs, les syndicats ne se préoccupent pas seulement de cette restructuration. Rémi Dubasque, secrétaire adjoint FO Com 44 souligne d’ailleurs « Nous demandons aussi la titularisation des CDI intérimaires par La Poste ». Thierry Dubo, référent courrier CFDT estime que « Cette réorganisation va entraîner une pression managériale. Il n’y a pas assez de roulement sur les postes, ce qui est usant ». 

Pour sa part, Thierry Contoux, de la CGT a dénoncé « un manque de respect. Une telle annonce dans un climat si anxiogène, c’est impossible de l’accepter ». Quant à la direction, elle est déterminée à ne procéder « à aucun licenciement ni aucun temps partiel imposé. Tous les postiers retrouveront un emploi dans la nouvelle réorganisation ». Apparemment, la réunion du mardi après-midi avec la direction « n’a rien donné ».

Retour

Appeler
Service Client